I was rereading the little argument at the beginning of The Potrait of Dorian Gray, where Oscar Wilde concludes that all art is useless. It hit me like a 2 by 4 on my skull, considering I am Bachelor and Master es Art and I live in a state of joblessness.
Art is useless.
And everything else is useful.
Yet, Art is meaningful,
While the rest, what is useful, is meaningless.
It is the nature of utility to have no end in itself. No meaning.
But meaning, as an end, is divine, it cannot be sold or bought.
Useful act, useful things, and even utility itself can be quantified, sold, bought, traded, stolen, etc...
Long story short, while I am proud of what I have learned (if I truly have learned anything), there is a sad feeling of uselessness.... powerlessness... that accompanies it.
Although I think my sadness would have been far greater, had I become a billionnaire trader on Wallstreet.
mercredi 28 mai 2008
jeudi 22 mai 2008
L'Art des Catastrophy Cake
Je ne le cacherai pas, j'ai un certain talent pour la cuisine. Cela provient sans doute de mon appréciation de la chimie et de ma dépendance naturelle pour tout ce qui est sucré. Même si je me débrouille pas mal pour faire des repas normaux, mon trucs, c'est les desserts.
Comme mes frères et moi avons grandi en ayant pratiquement des desserts frais tous les jours, nous avons gardé une appréciation sincère pour tous les gâteaux faits maison (ce qui n'est pas le cas de tout le monde... la plupart des gens ne sait même pas qu'il faut mélanger d'abord les ingrédients liquides (le gras, le sucre et les trucs physiques liquides) et ensuite les ingrédients secs (farine et autres machins en poudre)).
Mes frères se débrouillent pas mal pour faire les gâteaux, mais ils échouent lamentablement lorsque vient le temps de faire le glaçage. On peut les comprendre, notre recette ancestrale va comme suit: crisco, sucre à glacer, lait (+ vanille ou cacao, dépendant du gâteau). ... Pas très élaboré côté quantités.... Les proportions sont à la discrétion de votre pif-o-mètre.
Après de durs années de labeur et de glaçages manqués, je pense être le premier à avoir maîtriser l'art de faire du glaçage à gâteau. Je vous en livre les secrets ici:
Environ 1/4 de tasse de crisco par recette de gâteau (un peu plus si vous avez des étages)
Une quantité effrayante de sucre en poudre (--vraiment-- on peut facilement utiliser un kilo entier pour un gâteau à deux étage).
Et du lait en très petit quantité : il faut l'ajouter au compte-goutte... juste un peu de trop et vous vous retrouvez avec un glaçage trop liquide, tout coulant... et vous devez à nouveau ajouter 3 tonnes de sucre en poudre pour ne pas perdre celui que vous avez déjà mis dedans.
Voilà. Bonne chance avec votre expérimentation.
Enfin... pour suivre mon cheminement décousu et en revenir au gâteau: il n'y a pas que le glaçage qui compte: il y a aussi la décoration. Mes frères et moi sommes plutôt conservateur, préférant saupoudrer quelque chose sur le dessus (chocolat, bonbon à gâteau... n'importe quoi de pas trop compliquer). Ma copine, elle, adore faire des trucs élaborés, surtout depuis que je lui ai fait découvrir le colorant alimentaire. Elle se débrouille franchement bien lorsqu'il est question de faire des cupcakes:Pourtant, elle n'a pas encore réussit à faire un grand gâteau dont l'esthétisme n'était pas douteux. On peut prendre par exemple celui qu'elle comptait offrir pour la fête d' une de ses professeurs ballétique particulièrement dévouée:
Ça me rappelle les trucs que j'ai vu pendant mes moments de délire quand je faisais 105 de fièvre. On dirait un dessin d'enfant qui n'a pas encore bien compris comment associer ses couleurs. Comme quoi il ne suffit que d'un truc manqué pour transformé superbe gâteau en catastrophy cake.
N'empêche, j'ai refait une recette de cupcakes ce matin, et ma copine aura tout le loisir de les décorer et d'offrir quelque chose qui ne fait pas aussi retardé que ce gâteau débilitant.
Comme mes frères et moi avons grandi en ayant pratiquement des desserts frais tous les jours, nous avons gardé une appréciation sincère pour tous les gâteaux faits maison (ce qui n'est pas le cas de tout le monde... la plupart des gens ne sait même pas qu'il faut mélanger d'abord les ingrédients liquides (le gras, le sucre et les trucs physiques liquides) et ensuite les ingrédients secs (farine et autres machins en poudre)).
Mes frères se débrouillent pas mal pour faire les gâteaux, mais ils échouent lamentablement lorsque vient le temps de faire le glaçage. On peut les comprendre, notre recette ancestrale va comme suit: crisco, sucre à glacer, lait (+ vanille ou cacao, dépendant du gâteau). ... Pas très élaboré côté quantités.... Les proportions sont à la discrétion de votre pif-o-mètre.
Après de durs années de labeur et de glaçages manqués, je pense être le premier à avoir maîtriser l'art de faire du glaçage à gâteau. Je vous en livre les secrets ici:
Environ 1/4 de tasse de crisco par recette de gâteau (un peu plus si vous avez des étages)
Une quantité effrayante de sucre en poudre (--vraiment-- on peut facilement utiliser un kilo entier pour un gâteau à deux étage).
Et du lait en très petit quantité : il faut l'ajouter au compte-goutte... juste un peu de trop et vous vous retrouvez avec un glaçage trop liquide, tout coulant... et vous devez à nouveau ajouter 3 tonnes de sucre en poudre pour ne pas perdre celui que vous avez déjà mis dedans.
Voilà. Bonne chance avec votre expérimentation.
Enfin... pour suivre mon cheminement décousu et en revenir au gâteau: il n'y a pas que le glaçage qui compte: il y a aussi la décoration. Mes frères et moi sommes plutôt conservateur, préférant saupoudrer quelque chose sur le dessus (chocolat, bonbon à gâteau... n'importe quoi de pas trop compliquer). Ma copine, elle, adore faire des trucs élaborés, surtout depuis que je lui ai fait découvrir le colorant alimentaire. Elle se débrouille franchement bien lorsqu'il est question de faire des cupcakes:Pourtant, elle n'a pas encore réussit à faire un grand gâteau dont l'esthétisme n'était pas douteux. On peut prendre par exemple celui qu'elle comptait offrir pour la fête d' une de ses professeurs ballétique particulièrement dévouée:
Ça me rappelle les trucs que j'ai vu pendant mes moments de délire quand je faisais 105 de fièvre. On dirait un dessin d'enfant qui n'a pas encore bien compris comment associer ses couleurs. Comme quoi il ne suffit que d'un truc manqué pour transformé superbe gâteau en catastrophy cake.
N'empêche, j'ai refait une recette de cupcakes ce matin, et ma copine aura tout le loisir de les décorer et d'offrir quelque chose qui ne fait pas aussi retardé que ce gâteau débilitant.
Inscription à :
Articles (Atom)