vendredi 5 août 2011

Le mot juste

Bon. Voilà bien quelques siècles que je n'ai pas blogué. Je ne suis pas le type le plus assidu pour ça, je l'admets. Cette fois, par contre, je dois faire appel à l'ensemble du web pour inventer ou appuyer un néologisme.

C'est que, lorsqu'on recherche à décrire une réalité, il faut utiliser le mot juste, un mème qui s'attachera au concept que l'on veut décrire. Par exemple, pour les gourous des sciences de l'éducation, nous avons pédagogos ou pédadingos.

Avec la popularité montante de la droite épaisse qui applique sans trop réfléchir des théories économiques simplistes à des problèmes complexes, il nous faut trouver une étiquette salope à souhait pour les partisans de ce genre d'inepties.

Voici, jusqu'à maintenant, les quelques termes qui m'ont été inspirés par ma propre muse et mes frèros sur facebook:
  • Econotards (pour l'anglais, c'est déjà gagné).
  • Éconono
  • Éconocon
  • Épaistarien
  • Épatarien (ça fait plus rérional)
  • Épaissarien
  • Libertoton
  • Libertépais
  • Libartépas (toujours bien rérional)
  • Libertata
  • Libertaouin/Libertaouine
J'attends vos suggestions.


mardi 18 août 2009

Les Grenouilles

Je suis toujours un fan naturel de la faune. Que ce soit les petites bêtes touffues ou les araignées, je trouve que tous les animaux ont leurs propres charmes. J'apprécie même les centipèdes, qui sont considéré par certains comme étant particulièrement dégoutants. Ça ne m'empêche pas de les tuer lorsqu'ils rôdent à l'intérieur, mais j'apprécie le rôle bénéfique qu'ils jouent dans une maison. Même chose pour les araignées, si je peux éviter de les tuer.

Je les aime, mais c'est ce qu'on appelle du "tough-love"... si ces pas-si-jolies bêtes me dérange, elles s'en vont vite fait au paradis.

Ce qui m'amène à mon anecdote du jour. Même si apparemment elles se font rares, deux petites grenouilles vertes ont décidé de prendre refuge dans mon entrée. Probablement attiré par l'humidité provoquée par les pluies diluviennes d'hier soir, elles n'ont cependant pas réussi à s'en sortir, incapable de remonter les marches.

Je vous présente mes nouvelles voisines.


Fort jolies qu'elles sont.

Mais n'empêche qu'une d'entre elle a décidé de rentrer chez moi dès que j'ai ouvert la porte ce matin. J'ai failli piler dessus, croyant que c'était une sauterelle (mêmes couleurs), ce qu'il lui fit peur et la retourna dans l'entrée.

Mais j'ai vite réalisé que j'avais deux nouvelles amies dans mon entrée.

Je ne veux évidemment pas les tuer. J'ai réussi à en faire partir une en la prenant avec une chemise (à dossier). Mais l'autre est plus farouche, et elle ne se laisse pas approcher. Je vais faire quelques autres tentatives, mais comme ces créatures sont franchement plus jolies que les insectes et les araignées, je n'ose pas les écrabouiller, ce qui rend ma tâche plus difficile.

Il me faudrait un filet...

dimanche 5 juillet 2009

In between

Woah. It's been almost 9 months since I last wrote on my blog. I went through a whole year professionnally wise, think it might have been longer emotionnally.

In any case I'm in a bit of a period of transition... technically on vacation, but since I'll be working in a new place in the middle of August, I'm quite naturally stressed about the new work environnement, finding a new place to live.

Going to Toronto for the week-end, hopefully I might have more to blog about then.

dimanche 28 septembre 2008

De l'enseignement

Comme d'habitude, voilà plus d'un mois que je n'ai pas blogué. Pas que j'en n'ai pas le temps, seulement, la préparation de cours et le stress de donner ceux-ci m'accaparent l'esprit. Néanmoins, comme c'est la deuxième fin de semaine que je passe complètement à éF-ts et que j'ai du temps à perdre (mes cours de philo 103 sont préparés jusqu'à la mi-session, il ne me reste qu'un cours d'éthique à faire, et, évidemment les petites préparations de dernière minute habituelles), je vais perdre quelques minutes de mon temps déjà perdu d'avance à faire quelques commentaires à propos de la profession d'enseignant au cégep.

Premièrement, pour comparer avec l'enseignement au secondaire, nous avons l'avantage de ne pas avoir à faire la police. Du peu que j'ai enseigné à nwotsmrO, et bien, j'ai passé mon temps à surveiller les étudiants et à m'assurer qu'ils ne faisaient pas de mauvais coups, de conneries, et etc. C'est avec soulagement que je réalise que les étudiants de cégep, s'ils ne sont pas tous motivés, sont conscient que le prof n'est pas là pour les contrôler ou jouer à la police.

Deuxièmement, les deux tiers de mon travail consistent à préparer mes classes. Comme j'en suis à ma première année, je dois dire que c'est là le plus stressant de la job. Pas que j'ai de la misère à présenter ou expliquer le contenu, mais je trouve difficile de bien synchroniser mon rythme d'enseignement avec la vitesse de compréhension des étudiants. Quand on comprend facilement quelque chose, on a l'impression qu'il n'y a presque rien à dire sur le sujet... cependant, les étudiants, eux, ne comprennent, a priori, pratiquement rien. Leur parler d'ontologie, d'épistémologie, d'anthropomorphisme, d'athéisme... ils n'ont même pas encore le vocabulaire nécessaire pour jouer avec les concepts qui s'y attachent. Il faut donc prendre le temps d'expliquer chaque élément le plus simplement possible. Et ils comprennent... sauf que comme cela a l'air très simple en surface (lorsqu'on l'explique aux débutants et qu'ils ne voient pas jusqu'où portent ces idées), ils ont l'impression d'avoir tout compris et assimilé, et ils l'ont déjà oublié le cours suivant... Bref, entre répétition, explication, élaboration, travail en classe et tout, il faut trouver le juste milieu qui leur permet d'apprendre. C'est là ce qui me fait travailler les méninges lorsque je prépare mes cours.

Troisièmement, il faut être exigeant. Comme les étudiants viennent du secondaire, une bonne partie d'entre eux sont habitués à pouvoir passer sans rien étudier. Si on les laisse dans un état aussi léthargique, ils n'arriveront jamais à s'ouvrir l'esprit. Si quelque uns d'entre eux ont un cerveau plus apte à l'abstraction par nature, beaucoup n'arrivent pas à saisir que des concepts abstraits peuvent avoir des implications très concrètes...

[J'en veux quelque peu au système d'éducation secondaire pour avoir tendance à niveler vers le bas pour permettre aux élèves de passer. Mais comme la majeure partie du travail consiste à s'assurer que les élèves agissent correctement en classe, je n'en veux pas aux enseignants de ne pas arriver à leur ouvrir le crâne sur l'importance de l'éducation. Le problème de l'éducation au secondaire (et peut-être primaire aussi) semble être plus fondamental que cela... comment ce fait-il que les élèves ne voient pas l'éducation comme un privilège mais comme une perte de temps? Sont-ce les parents qui dévaluent l'importance de l'apprentissage? Ou est-ce le système lui-même qui n'arrive pas à vendre ses qualités?]

Quatrièmement, et finalement, je dois dire que l'emploi lui-même n'est pas si stressant ou trop exigeant. Je suis à l'aise à enseigner, et je dois dire que le sentiment de contribuer à l'apprentissage et à la réussite de la jeunesse n'est pas négligeable.

mardi 19 août 2008

Working far far away

Well, I've just started my job in a small town far away from Montréal, where I used to live. I'll keep the name of the town quiet, so that none of my students could accidentally google my blog. (Let's call it Neicilef-tnais).

I've been here three days now, and I'm adapting slowly. My stress level is slowly going down after arriving here. I was quite anxious about the new job and all, but now that I'm starting to figure my way around things, my blood pressure seems to have dropped a bit. My collegues are very nice to me, my courses' outlines are almost done, my books are ordered (except for one) and I can already start working on my actual classes (and it's only my second day here!). I've come to the conclusion that I should be able to survive through the year here.

I'm still not completely comfortable. I haven't taken all the stuff out of my bags yet, and I haven't had the courage to make myself a complete meal. I haven't exercised much either... even though I have enough time to do it, my will power isn't there. I can see I'm losing weight though... but I wouldn't be happy to lose all my muscle strength over being lazy. I'll get on that tomorrow. Things should get in order after a while.

I will still miss my girlfriend though... :( My heart aches real bad when I go to sleep alone... and it's even worst when I get up in the morning to find myself all alone in my single bed. Though it is a wonderful-stressful thing to start life in a better paid job, it can't compare to the joy of having your loved one near.

I do hope that my loneliness here will bring in some ulterior reward... but I guess only time will tell.

lundi 4 août 2008

La tortue happante

J'avais déjà entendu dire qu'il y avait des tortues au Québec, mais je n'en avait jamais vue une. C'est hier, en revenant du village de Disraeli pour retourner au chalet de ma copine que nous sommes tombés sur un magnifique spécimen de tortue happante proche du chemin de fer. Je ne m'attendait pas à trouver un jour au Québec un reptile aussi gros. Sa carapace devait bien avoir un bon 30 centimètres de long, et la tortue, de la tête à la queue, devait bien mesurer 45-50 centimètres. La jolie bestiole avait un air de dinosaure avec son bec, les pics sur sa queue et ses griffes.

Je n'avais pas mon appareil photo sur moi, vous devrez donc vous contentez de ces images trouvées sur internet:
Même si elle semblait tolérer notre présence, nous avons bien fait de ne pas trop nous en approcher: cette tortue est réputée pour son agressivité (on l'appelle souvent la tortue argneuse) et elle a une tendance à mordre tout ce qui la dérange (d'où son nom).

mercredi 30 juillet 2008

Building a monster!

I spent most of the day yesterday building a computer from the parts I bought online. It was the first time for me, and I have to admit I was a bit scared of frying something or make the whole thing explode by not plugging it right.

Well, aside from a messy cabling inside (I don't think there's an un-messy when to do cabling inside computers anyway), the thing seems to work fine.

So the beast seems to be working perfectly. All my peripherals are fine, I've got a fancy graphics card so I'll be able to throw some hard 3d shit at it (like the upcoming Spore game!). All I need now is a fancy webcam, so my girlfriend and I will be able to communicate and see each other as much as possible during the year.

I'll blog in a while about the whole fun of moving and getting a job far far away in the forest.

lundi 9 juin 2008

Le Secret, version Lovecraft

Tout le monde a entendu parler de cette crotte de para-philosophie qu'est le Secret de Rhonda Byrne. Ce méga-succès n'est en fait qu'une éloge de la pensée magique, enrobée dans une présentation semi-mythico-historico-philosophique. L'idée centrale de cette immondice est que la pensée de l'être humain serait capable d'influencer directement (sans intervention physique, verbale, etc) l'univers, suivant la loi de l'attraction: il suffit de penser à avoir de l'argent pour attirer de l'argent, ou de penser au bonheur pour attirer le bonheur.

Même si je résume amplement l'idée, elle reste aussi conne que ça.

D'ailleurs, une telle théorie est depuis longtemps contredite: si elle était vraie, tous les jeunes garçons à peine pubères perdraient leur virginité avant d'avoir 13 ans. Me semble.

En fait, malgré son idiotie, le Secret m'a beaucoup fait réfléchir. S'il était vrai, et que certains individus pourraient influencer l'univers uniquement par leur pensée, ceux-ci seraient sans doute à la fois fous et surpuissants. Fous, parce que pour comprendre le monde extérieur, il faut qu'il y est une discontinuité entre lui et notre esprit. Si l'univers se modifiait au gré de nos pensées, nous serions incapables de le comprendre, il serait toujours changeant, chaotique (du moins, selon notre perception). Il serait impossible de s'en faire une idée. Un esprit sain à besoin d'un univers stable pour être lui-même stable. Ces individus seraient évidemment surpuissants, de leur pouvoir à modifier le monde à leur gré. Ils se rapprocheraient beaucoup d'une de ces créatures Lovecraftiennes: des êtres aux formes obscènes, insensés, vivants à la fois dans la gratification et la violence, vomissant sur le monde les conséquences de leur incapacité à s'y conformer.

En fait, ce ne serait pas une mauvaise prémisse pour une histoire. Disons qu'on découvre Le Secret, et que certaines personnes commencent à développer des pouvoirs, d'abord bénins, mais ensuite grotesquement dangereux. D'autres, ne connaissant pas encore un tel secret, devraient donc les éliminer, par des moyens accessibles à la raison, à fin de sauver l'univers d'une telle menace... (Je me donne un copyright la dessus!)

J'y reviendrai quand j'aurai développer l'idée.